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Article de Jean-Dominique Burtin paru sur le site de Magcentre le 11 novembre 2018 :

Émouvante partition d’histoire avec l’Orchestre d’Orléans

En lien absolu avec la célébration de l’armistice de 1918, mettant en œuvre un hymne à la paix qui force l’admiration et émeut, le concert “Musique pour Craonne” donné ce samedi au Théâtre d’Orléans par l’Orchestre symphonique de la cité placé sous la direction de Marius Stieghorst évoque fureur et frémissement, invite au recueillement et au dépouillement de l’émotion pure.

Musique pour Craonne cl Marie Line Bonneau

En écho au devoir de mémoire

Prenante est l’ouverture de ce programme avec les mots de Daniel Hubé, géologue et historien bouleversé, tenant à deux mains un bouquet de fleur tricolore qu’il dépose sur une brassée de feuilles de chêne au pied du pupitre de Marius Stieghorst. Lentement s’élèvent  ses paroles qui en appellent à ce que résonne en chacun, en écho à la sonnerie des clairons de l’armistice, “le devoir de mémoire”, mémoire de ce temps où “l’ouïe s’est substituée à la vie” dans un effroyable chaos de “vrombissements, stridulations, éructations”. 

 “Place à présent à ce langage qui ne connaît ni les barbelés ni les frontières, place  à la musique” dit enfin Daniel Hubé avant que l’orchestre ne se lance dans une vibrante et profonde plainte sortie de ses entrailles, une improvisation  sur un sonogramme du 11 novembre 1918 autour de 11 heures,  étourdissant projet sur une idée de Suzanne Schomburgk et de Thierry Leu.

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