Direction Artistique et Musicale

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Marius STIEGHORST, Chef d’Orchestre / Directeur Artistique et Musical

Actuellement Directeur musical de l’Orchestre Symphonique d’Orléans depuis 2014, Marius Stieghorst a été nommé Professor à la Staatliche Hochschule für Musik de Fribourg en Allemagne en octobre 2019. Il a également été Chef assistant à l’Opéra national de Paris de 2009 à 2019, Premier Kapellmeister et Directeur musical adjoint à Osnabrück – Allemagne – et Directeur musical de l’Orchestre des jeunes du Centre (OJC).

Né en Allemagne à Kaiserslautern, il fait ses études de piano et de composition à l’École Supérieure d’État de Musique de Karlsruhe, où il obtient la Bourse de la Fondation d’Etudes du « Studienstiftung des Deutschen Volkes ». Il reçoit la Bourse de l’Association Wagner de Bayreuth. De 2001 à 2004, il est deuxième Kapellmeister à Graz.

Marius Stieghorst a fait ses débuts au Royal Danish Opera en octobre 2018 avec La Bohème. Auparavant, il a dirigé avec beaucoup de succès Don Giovanni dans la mise en scène de Michael Haneke et Les Noces de Figaro dans la mise en scène de Giogio Strehler à l’Opéra Bastille, ainsi que Moïse et Aron. À Garnier, c’est une nouvelle production de L’enlèvement au Sérail, Iolanta, Casse-Noisette et Cosi fan tutte, qui confirme son succès avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Il a aussi dirigé La Veuve Joyeuse au Théâtre national de Mannheim et Don Giovanni à l’Opéra de Montpellier.

Il a dirigé les nouvelles productions de Werther, La Ville morte, L’Enlèvement au sérail, La Flûte enchantée, La Fiancée du Tsar ou encore Don Pasquale à Osnabrück et à Graz, ainsi que de nombreuses représentations du répertoire de ces deux théâtres : Otello, Eugène Onéguine, Turandot, Tosca, Ariane à Naxos, Tannhäuser, Don Giovanni, Cosi fan tutte, Nabucco… Entre 2004 et 2008, il a été Chef Assistant dans les festivals de Baden-Baden et de Salzbourg. Il dirige des créations mondiales comme au A•DEvantgarde Festival 9.4 de Munich : Rotkäppchen, lauf ! et Schön, schöner, Schneewittchen. Il a dirigé Mirandolina de Martinu avec l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris à la MC93 de Bobigny. Il a été chef d’orchestre assistant au festival de Bayreuth 2012 pour la production de Parsifal, et de 2017 à 2021 pour la production des Maîtres chanteurs de Nuremberg. Il a également été cover-conductor pour le cycle du Ring de Richard Wagner au Metropolitan Opera à New York en 2019. En 2020, il a dirigé La Chauve-Souris au Semperoper de Dresde, La Flûte enchantée et Nabucco à l’Opéra de Leipzig, ainsi qu’un concert de gala à l’Opéra national de Pékin. Suite au grand succès rencontré à l’Opéra de Copenhague, il a dirigé la reprise de 13 représentations de La Bohème.

En concert, il collabore régulièrement avec l’Orchestre Symphonique de Hambourg, l’Orchestre Symphonique d’Orléans, l’Atelier de musique de Deauville, l’orchestre des Lauréats du conservatoire (CNSMDP) et l’orchestre OstinatO, l’Orchestre de l’Opéra national de Paris et le National Philharmonic Orchestra of Russia, ou encore l’Orchestre de l’Opéra de Pékin. Il dirige aussi à Graz dans le cadre de la Meistersinger Vocal Competition (AIMS). Il a dirigé l’Orchestre des Jeunes du Land de Schleswig-Holstein, ainsi que l’orchestre du Land de Rhénanie-Palatinat. Il a également dirigé l’ensemble intercontemporain (L’histoire du soldat) et les Wiener Symphoniker.

Il se produit par ailleurs comme pianiste en récital et musique de chambre.

Marius Stieghorst dirige régulièrement des spectacles chorégraphiques, notamment les spectacles de l’École de Danse de l’Opéra national de Paris. Il a dirigé le ballet de l’Opéra national de Paris et des Danseurs Étoiles lors du Gala des 30 ans de l’AROP au Palais Garnier et il a pris la baguette pour le Tricentenaire de l’École française de danse au Palais Garnier et à Versailles avec les Danseurs Étoiles de l’Opéra (en direct sur Arte TV).

En 2020, il a dirigé le ballet Casse-Noissette au Théâtre du Capitole de Toulouse qu’il reprend en janvier 2022 au Grand Theatre du Liceu à Barcelone. En mai 2023 il retrouve le Capitole de Toulouse pour donner le « Viol de Lucrèce » de Britten, interprétation saluée par la critique.